Le président d’honneur de l’association des lutteurs en activité s’est dit surpris des accusations portées à l’endroit des lutteurs lors des manifestations politiques en cours à Dakar.
Khadim Gadiaga n’y croit pas! Les nervis en démonstration de force lors des affrontements entre les manifestants et la police ne sont pas des lutteurs. « Nous déplorons vigoureusement toutes ces accusations portées sur les lutteurs. Parce qu’ils ont de gros bras, ils sont forcément lutteur ! Non ! » a t’il déclaré au micro de wiwsport.com
Joint par notre rédaction, il emboîte le pas de Gris Bordeaux cité dans l’affaire des nervis. Khadim Gadiaga de réfuter ces accusations mais aussi menacer tout lutteur impliqué. « Dans notre association, nous avons décidé de tout simplement bannir tout lutteur faisant partie de ces actes de violence que nous condamnons fermement. Cela ne fait pas partie de nos vocations et je tiens à préciser que l’association des lutteurs des activités n’est mêlé ni de près ni de loin à ces violences. Les lutteurs sont plus préoccupés à préparer leurs combats qu’autre chose, la saison étant courte. Les lutteurs sont des porteurs de voix, ils sont tenus de soigner leurs images. »
Le président de l’écurie Rock Énergie précise que ces nervis ne sont pas forcément des lutteurs. Ils sont des jeunes qui pratiquent un sport de force consistant à soulever des poids plus connu sous le nom de haltérophile.
« Et je tiens à dire que 90% de tous ces nervis ne sont pas et n’ont pas été des lutteurs. Je n’ai pas reconnu un seul lutteur de tous. Le recrutement se fait plus avec les pratiquants d’haltérophile. Et je peux vous garantir que si on arrive à identifier un de ces nervis comme étant un lutteur, on l’exclût de notre association» annonce t’il.
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