Le comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse et la commission de coordination du CIO ont fait le point sur la préparation en direction des JO Dakar 2026. Cette rencontre virtuelle, la deuxième du genre, a été une occasion pour présenter le nouveau plan et redéfinir la feuille de route en termes d’engagement, de mobilisation en perspective de 2026. Mais aussi pour le comité d’organisation des JOJ d’échanger avec les membres de la CIO et de ressortir les différents aspects liés à la préparation de Dakar 2026.
L e comité d’organisation et la commission de coordination du CIO ont passé en revue la préparation en direction des JO Dakar 2026. C’était au cours de la réunion virtuelle organisée avec les membres de l’équipe technique de ladite commission composée par des membres hier, mardi 20 octobre. Après la première session organisée en 2019 cette deuxième session était l’occasion de présenter le nouveau plan et la nouvelle vision suite au report des Jeux olympiques de la Jeunesse imposé par la pandémie de la Covid-19. Selon Ibrahima Wade, coordonnateur général des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar 2026», cette rencontre, a permis de mettre l’accent sur des axes beaucoup plus importants que sont l’engagement et la mobilisation de la jeunesse.
En d’autres termes, il s’agissait de redéfinir la feuille de route. «Le nouveau plan que l’on a présenté redéfinit la feuille de route et met l’accent sur des axes beaucoup plus importants que sont l’engagement et la mobilisation de la jeunesse. Il donne beaucoup plus de perspectives pour le marketing, de recherche de partenaires commerciaux. Mais aussi donne l’opportunité de poser les jalons d’un véritable plan de transformation au niveau des jeunes, au niveau du développement du sport. Le sport comme levier de transformation économique et social. C’est également les effets de la transformation au niveau des villes. Pour le projet «Dakar 2026» au niveau des villes de Dakar et Diamniadio et Saly, il faut se mettre au niveau et de faire un saut en avant», a-t-il souligné.
Dans cette voie, le président Wade n’a pas manqué de relever les autres aspects de la préparation des prochains JOJ. «Nous avons des jeunes athlètes et il est important de discuter ces aspects liés aux droits humains. Mais aussi des grandes infrastructures qui doivent accueillir les JOJ et que nous devrons réhabiliter. Mais aussi de petites infrastructures que nous devons, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD) mettre en place pour permettre aux collectivités locales une sorte de mise à niveau, de renforcement du portefeuille infrastructurel. Il y a également les aspects juridiques et légaux avec la présence d’éminents juristes notamment Me Seydou Diagne ou encore l’agent judiciaire de l’Etat, Antoine Diome. Nous sommes dans un contexte de mise en place d’un plan assez ambitieux de l’émergence du Sénégal», relève- t-il avant de réjouir du rythme dans la préparation et du satisfécit du CIO.
«EN 2022, NOUS SERIONS PRETS ; EN 2026, NOUS SERIONS DAVANTAGE PRETS»
«Ce qui est intéressant c’est de voir malgré le report, nous sommes dans un rythme beaucoup plus cadencé, plus accéléré. Mais la cadence continue. Le rythme est très accéléré. En 2022, nous serions prêts ; en 2026, nous serions davantage prêts. Nous en sortons très réconfortés. Nous avons eu beaucoup de satisfécits des membres du CIO et de la commission de coordination qui ont vu que nous avons énormément travaillé sous la direction et l’éclairage du président Mamadou Diagna Ndiaye et nous voyons que l’affaire porte ses fruits», soutient le président Ibrahima Wade, vice-président du CNOSS et président de la Fédération sénégalaise des Sports équestres.
Sud Quotidien