L’intime conviction que le maintien est encore une fois possible, l’amour du maillot et une passion dévorante pour le football: telles sont les trois raisons qui expliquent pourquoi Stéphane Henchoz a accepté de revêtir à nouveau les habits du sauveur de Neuchâtel Xamax.
« Je suis convaincu que nous avons les moyens de nous maintenir, affirme le Fribourgeois avec force avant même de diriger son premier entraînement. Je ne me retrouve pas à la tête d’une équipe qui est à la rue. »
Henchoz veut croire que tout demeure ouvert. « L’an dernier, l’équipe avait pratiquement un pied en Challenge League lors de ma nomination, se souvient-il. Aujourd’hui, elle n’est qu’à deux points du barrage et qu’à trois du maintien. Mais attention rien ne sera acquis. On s’est sauvé l’an dernier à un pénalty près et dans l’imaginaire des gens, un second maintien est presque automatique. »
Gérer la fatigue mentale
Si la situation est moins précaire sur le plan mathématique, cette position de « lanterne rouge » demeure peu enviable. « Elle suscite une pression négative, souligne Stéphane Henchoz. La clé dans cette lutte pour le maintien réside dans la fatigue mentale. Celui qui parviendra à mieux la gérer la gagnera, poursuit-il. Avec un match tous les trois jours, les joueurs n’ont pas le temps de relâcher la pression. Si peut-être un petit quart d’heure après un match sous la douche. Mais après, il faut déjà se projeter sur la prochaine rencontre. »
RTS Suisse