L’association nationale des amateurs n’est pas intéressée par le débat sur la reconduction ou non de l’actuel président Alioune Sarr. Encore moins du profil du prochain président du Comité national de gestion de la lutte.
Pour Doudou Diagne Diécko dans un entretien avec sudonline, ce qui importe, sera de travailler à la pacification du monde de la lutte, traversé par des conflits entre les acteurs. Ce qui, selon lui, implique une reforme de texte de l’instance dirigeante de la lutte.
«Un président à la tête du CNG est du ressort du ministre des sports qui est l’autorité. Le moment venu, il prendra une décision en toute responsabilité. Il va nommer le président par arrêté. C’est lui qui décidera de la reconduction ou non de Alioune Sarr à la tête de la lutte. Il sera nommé sur la base d’une confiance. Si on estime qu’on peut toujours servir, rien ne peut t’empêcher de poursuivre ta mission après 25 ans passés. Cela ne dépend que de la personne. Il a une famille et il prendra ses propres responsabilités de rester ou de partir. Notre association n’a pas une recommandation encore moins une position sur le choix du futur président du Cng», déclare-t-il.
Doudou Diagne pense toutefois qu’au-delà du futur président, le CNG aura besoin de s’orienter vers la pacification, de lutte sénégalaise qui, le moins que l’on puisse dire, est traversée par de fortes convulsions. Ce du fait des conflits entre l’association des lutteurs en activités et le CNG mais aussi entre de voix de plus en insistantes réclamant le départ de l’actuel président Alioune Sarr.
«Il faudra que ceux qui dirigeront respectent les lutteurs et toutes les composantes de l’arène. Le futur président du CNG doit travailler à la pacification de la lutte sénégalaise. Nous aspirons à plus de sérénité. Nous ne voulons plus tous ces conflits qui minent la discipline. Ceux qui dirigent la structure doivent avoir plus d’ouverture», martèle-t-il.
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