Ces derniers temps, le monde du football fait face à un phénomène qui devient de plus en plus récurrent dans les clubs européens. C’est le cas des joueurs mis à l’écart pour diverses raisons, et qui en payent les frais sans un véritable appui des entités compétentes.
Face à ce mal qui semble vouloir prendre le contre-pied de l’hégémonie qu’ont aujourd’hui les joueurs de cette génération sur le mythe que constituaient les clubs dans le passé, les institutions en charge de la normalisation ou de tutelle du football professionnel sont aphones.
La règle générale n’épargne pas l’instance dirigeante du football sénégalais. Il y a eu tout récemment le cas de Cheikh Mbengue mis à l’écart durant toute la première partie de saison à Saint-Etienne. Compromettant ainsi tout l’exercice de son métier et son éventuel retour dans la Tanière. Mais durant toute cette période, aucune pression ou alerte venant de la Fédération Sénégalaise de Football n’a été remarquée. Dans ces cas de figure, malgré le contrat qui lie l’intéressé à son club, il y a un certain nombre de restrictions qui s’imposent à la formation employeuse du joueur.
Un autre Lion qui a subi le même sort, c’est le jeune Santy Ngom avec le FC Nantes. Pourtant Santy est un jeune qui a un avenir prometteur dans le football professionnel. Avec le peu de fois qu’il a eu à jouer avec l’équipe nationale, la jeune pépite a convaincu de par son talent. Longtemps laissé au placard chez les Canaris, Santy Ngom a été finalement prêté à la lanterne rouge de Ligue 2, l’AS Nancy Lorraine. Et ironie du sort, il n’a pas eu besoin de temps d’adaptation pour faire montre de son talent. Déjà décisif avec les Lorrains, il espère désormais à une renaissance.
En France par exemple, pour l’UNFP, cette mise à l’écart relève d’une « pression inique et de méthodes inqualifiables », contraires au droit du travail et à la charte du football professionnel. Selon l’article 507 de ce texte, la décision de ne pas recourir aux services d’un joueur « doit s’effectuer de manière temporaire pour des motifs exclusivement sportifs liés à la gestion de l’effectif. Elle ne doit en aucun cas se prolonger de manière régulière, permanente et définitive« .
A l’instar de l’UNFP qui dénonce cette injustice en France face au clubs de l’élite qui abusent de leur veto pour proliférer une telle pratique, la FSF aussi devrait prendre ce phénomène à bras le corps et éviter aux fils du pays le traversé du désert dans leurs clubs respectifs. Et avoir plus de main mise et d’influence sur les joueurs internationaux.
wiwsport.com
Pratiques récurrentes pouvant influencer les rencontres internationales de haut niveau. Bravo pour la remarque !