Les matchs de préparation en perspective d’une grande compétition permettent d’analyser mais donnent rarement une idée exacte de la participation des équipes, a laissé entendre Pape Diouf, l’ancien président de l’Olympique de Marseille (France).
« Ce sont des matchs qui sont programmés pour permettre aux gens de parler, d’analyser et de se faire une idée sur leur groupe. Mais, le plus important est ce qui va se passer sur le terrain le jour J’’, a analysé Pape Diouf, interpellé sur les résultats mitigés des sélections africaines en préparation.
Evoquant l’exemple du Danemark en 1992, l’ancien reporter sportif rappelle que cette équipe était allée chercher ses joueurs partis en vacances.
’’Mais malgré tout, ils sont allés gagner l’Euro 92’’, a-t-il rappelé, soulignant que leurs adversaires avaient fait une préparation bien planifiée avant le démarrage de la compétition.
En 1992, le Danemark avait remplacé au pied levé l’ex Yougoslavie, disqualiée après les sanctions des instances sportives internationales.
‘’Oui, les équipes doivent se préparer, mais rien ne permet à l’issue de ces rencontres de dire si telle équipe sera prête le jour J’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
Si le Maroc a remporté son match amical contre la Slovaquie 2-1, mardi, les autres représentants africains tardent à convaincre.
L’Egypte et le Nigeria ont été battus, respectivement, par la Belgique (0-3) et la République tchèque (0-1).
Le Sénégal et la Tunisie ont multiplié les matchs nuls au cours de leur préparation.
Toutefois, en dépit de leurs limites, ces matchs amicaux peuvent permettre d’enclencher une dynamique, a relevé le président de l’OM, évoquant le cas de Marseille cette saison dans le championnat de France et en Ligue Europa.
« Tout le monde sait que je suis resté un supporter de l’OM, mais je ne suis pas convaincu qu’il était au dessus de Rennes, Bordeaux et Nice. Mais, il a réussi à profiter d’une dynamique à un certain moment », a-t-il estimé.
APS