De la plage, plus précisément du budobeach, à la salle fermée du Théâtre Sorano, tel est le parcours réalisé par Me Yatma Lô et les budokas qui ont pris le pari de sortir des dojos et de se mettre au goût de la nature et à la portée des populations et sportifs des espaces. C’est ainsi qu’après plusieurs semaines de travail et de partage sur la plage, la première édition campe ses bases dans le même décor, primant ses lauréats sous le son des vagues. La première édition vécue, la deuxième se veut plus «conventionnelle, protocolaire» dans un décor calfeutré comme pour faire plus classe, après les séances ensablées bercées par l’air marin. «C’est vrai, après huit semaines bouclées sur les plages, nous organisons une nuit du tatami et pour cette deuxième édition, nous avons souhaité la faire dans une salle fermée. Le cadre est plus propice pour la remise des Awards et du trophée du meilleur budoka de l’année», explique Me Lô.
Initialement programmée le 16 mai (samedi dernier), la Grande nuit du tatami a été décalée d’une semaine du fait de la célébration du Kazu Rajab (naissance de Serigne Cheikh Fallou, le deuxième Khalife de la communauté mouride). Pour cette deuxième édition, l’organisateur a voulu placer la barre haut. «Notre souhait est d’être ambitieux pour les lauréats. Nous avons mis le paquet pour les trophées et les cadeaux. Nous serions heureux que Youssou Ndour vienne remettre lui-même le trophée du meilleur budoka de l’année.»
L’enthousiasme du maître de karaté ne le distrait toutefois pas des rigueurs de l’organisation. «Nous avons assuré certains frais, notamment l’achat des trophées, il nous reste à boucler le poste des cadeaux et des engagements que nous devrons solder après l’événement. J’espère que nous bouclerons le budget avant jeudi prochain», confie M. Lô, qui dit reste cependant assez confiant.
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