» de l’Association nationale des arts martiaux du Sénégal a vécu dimanche à la plage de Yoff. Près de 500 combattants ont pris part à cette journée inaugurale.
Des budokas issus de 10 disciplines martiales sont venus nombreux à la première journée de la 4ème édition du Budo Beach. Les différents maîtres en karaté, judo, kung-fu, viet vo dao, aïkido, jiu-jitsu et autres ont donné des cours, des démonstrations techniques aux participants. Tout s’est passé dans une ambiance très cordiale, sous un ciel particulièrement couvert de nuages.
Une belle matinée sur la plage de Yoff où étaient présents les budokas de tout âge. Ils acquiesçaient aux moindres explications des différents maîtres. Senseï Yatma Lô, initiateur de l’évènement, est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à mettre sur pied le Budo Beach.
«Au début, ce n’était pas évident. J’ai organisé la première édition en 2003. Et on a vu que ça marche bien. D’autant que plus qu’avec la mer, l’environnement, l’air frais, ça pouvait contribuer à resserrer nos rangs. Je me suis dit que Tatami Budo Beach vacances, ça colle bien. On est juste ceux-là qui réunissent la famille des arts martiaux. Les arts martiaux dans une Confédération nationale pourraient permettre à aider l’État. Chaque fédération qui travaille à part, cela peut fragiliser les arts martiaux. Et ce n’est pas bien», a confié Yatma Lô. Maître Nafissatou Guèye, Membre de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, salue l’organisation de l’évènement tout en évoquant la spécificité de sa discipline :
«Je trouve que c’est une bonne chose que les budokas se retrouvent et qu’on applique différentes techniques. Le seul inconvénient que je trouve, c’est que le judo a besoin de tatami. Aussi, nos kimonos sont très lourds». La 2ème journée de cette 4ème édition du Budo Beach vacances est prévue dimanche prochain.
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