Après des étapes délocalisées à Dahra et Mbacké, le CNG des Courses Hippiques a poursuivi sa saison en beauté avec une 7e journée exceptionnelle, marquée par un record d’affluence et de participation.
96 chevaux ont pris part aux six courses au programme, un chiffre inédit qui témoigne de l’essor de la discipline. L’écurie Lambafar a une nouvelle fois confirmé sa suprématie en dominant le Grand Prix Écurie Maktoum, décrochant les deux premières places d’une course de très haut niveau.
Sidy Ndao, promoteur du Grand Prix Écurie Maktoum “Une journée référence pour l’avenir des courses”
« C’est un record, surtout en comparaison avec les saisons précédentes. Les écuries ont répondu présentes, tout comme les amateurs, venus en masse. C’est incontestablement la plus belle journée de la saison jusqu’ici. J’espère qu’elle inspirera d’autres promoteurs à organiser des événements de cette envergure, car le succès est garanti. C’était une première pour moi, mais je serai encore là cette saison pour continuer à innover. »
Me Souleymane Diagne, 2e vice-président du CNG des Courses Hippiques “Un engouement qui doit attirer les partenaires”
« Cela fait plus de trente ans que j’évolue dans ce milieu et mon père avant moi possédait des chevaux de course. Mais c’est la première fois que je vois 96 chevaux engagés en une seule journée. Je tiens à féliciter Sidy Ndao, promoteur du Grand Prix Écurie Maktoum, qui s’impose déjà comme une référence et rappelle le prestigieux Grand Prix du Chef de l’État, avec pratiquement les mêmes compétiteurs. L’engouement a été exceptionnel, notamment lors de la course du groupe 2, qui a tenu en haleine les spectateurs avant même l’épreuve phare. Cela démontre l’intérêt grandissant pour les courses hippiques et la nécessité d’attirer davantage de partenaires et de promoteurs. Je salue aussi le fair-play des propriétaires, qui dissipe les rumeurs autour de la discipline. »
Oumar Bao, président de l’écurie Lambafar “Une victoire qui confirme notre domination”
« Ce n’est pas une revanche, mais plutôt une clarification. L’an dernier, Tawfekh avait terminé deuxième du Grand Prix du Chef de l’État. Aujourd’hui, mes deux chevaux terminent aux deux premières places, comme lors des éditions 2022 et 2023 de ce même Grand Prix. Cette victoire est une fierté, car cette course réunissait les meilleurs chevaux du circuit. Je n’ai plus rien à prouver dans les courses hippiques. Je suis détenteur du Grand Prix du Chef de l’État pour la quatrième année consécutive. Mais au-delà de la compétition, le cheval est un moteur de développement. Il fait vivre des centaines de personnes, qu’il s’agisse des palefreniers, entraîneurs ou autres acteurs du milieu. Aujourd’hui, il est temps de franchir un cap. Nous lançons un appel aux autorités pour la construction d’un hippodrome national aux normes internationales, afin de permettre au Sénégal de booster la filière équine et de rayonner sur la scène africaine.»
Une journée qui entre dans l’histoireCette 7e journée restera gravée dans les annales des courses hippiques sénégalaises. Entre l’engouement du public, les performances des écuries et les ambitions des promoteurs, elle ouvre une nouvelle ère pour la discipline.
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