Solide et séduisant depuis le début de la compétition, le Sénégal a encore déroulé son handball en demi-finale de la CAN face à la Tunisie (26-18). Les Lionnes, encore emmenées par Soukeina Sagna, se hissent en finale pour la première fois depuis 2018 et peuvent toujours rêver d’un premier sacre.
Des combattantes. L’Equipe Nationale féminine de hand du Sénégal a validé sa qualification pour la finale de la 26e édition du Championnat d’Afrique des Nations après avoir solidement battu la Tunisie (26-18), vendredi en République Démocratique du Congo. Avec cinq succès en six matchs, les Lionnes réalisent un parcours éblouissant et tenteront, samedi soir à la salle gymnase du Stade des Martyrs de Kinshasa, de remporter pour la première fois le titre continental, face à l’Angola ou l’Egypte.
Toubissa Elbeco solide, Sagna létale
Les partenaires de Doungou Camara ont de plus allié l’utile et l’agréable, livrant une prestation de haute facture sur le plan défensif et se montrant très réaliste au niveau de l’attaque face à une nation figurant pourtant parmi les meilleures sur le continent et qui venaient d’écarter le Congo, seule nation à avoir battu le Sénégal, en quart de finale. Les Tunisiennes ont cette fois volé en éclats dans l’enceinte de Kinshasa. Car les Sénégalaises étaient bien plus déterminées à se hisser à la grande finale de la compétition.
Ecœurées par une défense sénégalaise compacte et les arrêts de Justicia Toubissa Elbeco (13 arrêts sur 31 tirs lors des 30 premières minutes, dont 4/7 à 6 mètres), les Aigles de Carthage n’ont pas su vraiment trouver la clé pour se rapprocher au tableau d’affichage. Comme généralement depuis l’entame du tournoi, les joueuses de Yacine Messaoudi ont aussi pu compter sur Soukeina Sagna, diaboliquement en réussite (9 buts sur 11 tirs), pour livrer une énième prestation complète : solides en défense et létales en attaque.
A la conquête du titre
En prenant sa revanche sur une équipe tunisienne qui l’avait battu lors de sa première finale en 1974, le Sénégal se qualifie alors pour sa deuxième finale, la première depuis 2018. Les Lionnes le savent plus que n’importe qui : jusqu’ici, toutes ces finales ont échappé au pays de la Teranga. Mais au regard de ce qu’elles montrent à Kinshasa, avec un groupe soudé et hyper solide, elles seront déterminées et sans doute prêtes à relever en République Démocratique du Congo un immense défi, pour se faire des légendes.
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