L’une des taches noires de cette trêve internationale est la question de l’arbitrage lors des deux matchs de l’Equipe Nationale du Sénégal. Les arbitres ont en quelque sorte été décisifs lors de la double confrontation face au Malawi avec des décisions erronées. Entre le Sénégal et l’arbitrage africain c’est une longue histoire. A de nombreuses reprises, les Lions ont été lésés par des décisions arbitrales, encore fraîches dans la mémoire des Sénégalais.
L’arbitrage, l’enfant oublié du football africain
Lors de la manche aller de la double confrontation face au Malawi, l’arbitre assistant, togolais a annulé le but de Sadio Mané pour position de hors-jeu. Le souci ? Sadio n’était pas en position illicite puisque le joueur malawite qui avait effacé sa position avancée était tout juste devant l’arbitre de touche en question. Une erreur manifeste de l’arbitrage et qui par ailleurs n’est pas assisté par la VAR. Eh oui ! Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations ne disposent pas de la Vidéo Assistance. Encore ce mardi, deux situations litigieuses ont eu lieu lors du match retour Malawi/Sénégal. Deux actions qui auraient peut-être permis au Sénégal de bénéficier de deux penalties. Mais hélas !
Si une équipe manque la qualification à cause d’une erreur arbitrale, ce sera sous le compte de la loi du sport. On en est encore là en Afrique au moment où l’Afrique demande le respect des autres pour sa CAN.
Les voyages en Afrique, un calvaire pour les sélections
La sélection nigériane a vécu le calvaire en terres libyennes en marge de sa rencontre contre la Libye, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2025. En effet, dimanche matin, les Super Eagles prenaient l’avion, direction Benghazi, dont l’aéroport est situé à 19 km de Benina, lieu de la rencontre. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu. C’est dans un autre aéroport que l’avion a été autorisé à atterrir, à 2h de route de la destination initiale. Une fois débarqués de l’avion, les joueurs et le staff ont été parqués dans une salle d’attente de l’aéroport, livrés à eux-mêmes, sans assistance, ni même nourriture.
Une situation alarmante qui a indigné le monde du football notamment les ténors de la sélection nigériane : Victor Osimhen, William Troost-Ekong, le capitaine… Si les Super Eagles ont refusé de jouer le match après ce périple, une déclaration de la CAF est attendue dans les prochaines heures, à l’en croire la presse africaine. « Il toujours compliqué de voyager en Afrique », disait souvent le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly. Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra revoir l’organisation des rencontres et les sanctions en rapport avec ce genre d’agissement. Pour rappel, la sélection gabonaise avait subi le même sort l’année dernière contre la Gambie.
On se demande comment certains stades sont homologués
À cela, il faut ajouter le problème des stades en Afrique. Comment proposer du spectacle sur des pelouses qui menacent l’intégrité physique des joueurs ? Les équipes sont méconnaissables sur certaines pelouses en Afrique, tellement les prés sont tout sauf réglementaires. Des tapis qui se décollent, des pelouses trouées, écorchées, des problèmes de lumières… Tant de manquements qui font que l’Afrique ne peut pas être respectée.
Le refus de certains joueurs de rejoindre leurs sélections se comprend parfois. Bien que ces derniers fuient leur responsabilité la plupart du temps. En tant qu’acteurs du spectacle, les footballeurs africains doivent davantage se prononcer sur les conditions qui régissent les compétitions. Le sursaut de leurs camarades occidentaux devrait bien les inspirer à se battre pour leur intégrité.
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