L’Equipe Nationale du Sénégal des moins de 20 ans débute sa Coupe du Monde, dimanche en Argentine, contre le Japon. Un tournoi que les Lionceaux abordent avec quelques ambitions.
Au niveau du football sénégalais, il est désormais tendance de louer la grande réussite depuis 15 mois, surtout au niveau de petites catégories, notamment les Lionceaux U20 2023. Aussi fournis en talents que la génération 2015 (Moussa Wagué, Sidy Sarr, Moussa Koné), celle de 2017 (Ousseynou Niang, Ibrahima Niane, Cavin Diagne) ou encore celle des partenaires de Moussa Ndiaye, en 2019, Samba Diallo et ses partenaires entament, ce dimanche soir (21h00 GMT) contre le Japon, la Coupe du Monde des moins de 20 ans organisé en Argentine jusqu’au 11 juin.
Tête de série lors du tirage au sort et versée dans la poule C, avec comme autres adversaires Israël et Colombie, la formation de Malick Daf paraît armée pour prétendre au graal final. Du moins, les joueurs du technicien de 54 ans peuvent légitimement aspirer à faire mieux que leurs prédécesseurs de la génération 2015, qui avait échoué aux portes de la grande finale lors de la toute première participation du Sénégal. Contrairement à leurs aînés qui ne disposaient pas autant de brin d’expérience, Pape Demba Diop et sa bande semblent plus étoffés au haut niveau. De là à voir en eux des grands outsiders de cette 23e édition ?
Oui, et ça semble très logique et légitime. Cela d’autant plus qu’ils seront les tous premiers U20 sénégalais à disputer une Coupe du Monde de la catégorie arborant le costume de champions d’Afrique. Avant cette quatrième qualification d’affilée, les Lionceaux ont réalisé une brillante CAN en février-mars, en Egypte, couronnée d’un premier sacre continental. En mesurant tout le potentiel, certains joueurs dans cette génération sont même perçus prêts à faire le grand saut vers l’Equipe Nationale A. Un joueur comme Samba Diallo, le capitaine, a joué en Europa League, et Pape Demba Diop a découvert l’élite belge.
Néanmoins, il faudra se méfier et savoir bien négocier cette phase de groupes. Une équipe comme le Japon, finaliste en 1999, est devenue une habituée dans cette compétition. Les Blue Samuraï sont à leur onzième participation. Ce n’est pas rien. Après, Israël, qui fait incontestablement figure de petit poucet dans cette poule, ne se laissera pas abattre si facilement. D’autant plus que plusieurs de ses joueurs proviennent de grands clubs, à l’instar du Maccabi Haïfa. La Colombie, quant à elle, n’est plus à présenter dans ce cercle, même si sa meilleure participation reste une troisième place en 2003. On devrai certainement avoir le temps de parler des plus grands challengers du Sénégal dans cette Coupe du Monde des moins de 20 ans…
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