Dans un post publié sur sa page Facebook, l’ancienne capitaine des Lionnes de Volley-Ball est revenue sur la situation compliquée qu’elle traverse actuellement avec son club d’EC Orléans.
L’ancienne capitaine des Lionnes de Volley-Ball et actuelle Team Manager des équipes féminines de cette discipline vit une période compliquée. Sans salaires depuis plusieurs mois, faute à la situation financière délétère de son équipe l’EC Orléans, la volleyeuse de 37 ans a décidé de sortir de son silence. Dans le flou total concernant son avenir dans l’Elite, le club d’Orléans met ses salariés et joueuses dans cette même position. Selon elle, les dirigeants doivent aussi penser à elles. « Qu’ils prennent une décision ! Mais ils ne veulent pas le faire. Je suis coincée, je suis prisonnière. Qu’ils déposent le bilan ou qu’ils nous mettent au chômage, s’ils n’ont pas d’autres solutions. Comme ça on pourra toutes être indemnisées. Je comprends qu’ils veuillent sauver le club mais nous, on attend et nos vies en dépendent », déclare-t-elle lors d’une interview accordée au quotidien La République du Centre.
Peinant à assurer ses impayés et radiée même de son école de formation, alors qu’elle est mère d’une petite fille, Diouck a décidé de revenir au Sénégal. Tout ceci dans le mutisme total des dirigeants du club. Elle estime que le club les a abandonnés. Actuellement en discussions avec la municipalité pour bénéficier de ressources financières nouvelles, l’EC Orléans tente d’assurer sa survie mais a oublié ses joueuses qui sont dans le désarroi, comme Fatou Diouck. « Je n’ai pas été payé en mars et en avril. Et en mai, je ne peux pas bénéficier des aides de Pôle Emploi, puisque le club est toujours là, alors je fais comment ? », se désole-t-elle, toujours sous contrat avec le club.
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