Les matchs se suivent et se ressemblent pour les Reds de Liverpool qui enchaînent les bons résultats. Mais depuis quelques semaines, Klopp a un casse-tête à résoudre dans son effectif notamment le duo africain Mané-Salah.
“Le bonheur des uns fait le malheur des autres”, dit-on et il n’y a pas plus inconfortable que de devoir gérer deux coéquipiers en club qui s’opposent souvent en sélection. C’est en tout cas ce que vit Jürgen Klopp depuis deux saisons maintenant sur le banc de Liverpool. Et cette responsabilité du patron des Reds s’est accentuée depuis le début de la trilogie décisive entre Salah et Mané en finale de CAN et aux barrages pour le mondial 2022.
Déjà que les deux attaquants coéquipiers s’adonnent à une concurrence au front de l’attaque sans relâche, le technicien allemand doit assurer la gestion psychologiquement et émotionnelle des deux joueurs ces dernières semaines. Le cas Salah qui se réclame le patronat de la formation de la Mersey, à côté de ses performances prépondérantes, pèse plus que celui du Sénégalais qui est sans ego et prétention mais demeure un élément essentiel dans le dispositif de Klopp.
Si au lendemain du sacre des Lions à la dernière CAN au malheur des Egyptiens, Liverpool s’était abstenu de célébrer son numéro 10, Klopp se voit obligé maintenant d’opérer de manière équitable avec ses deux stars africaines. Quand Salah ne joue pas, Mané ne joue pas aussi (comme lors de la victoire face à Nottingham Forest) ou quand Mané sort, Salah sort aussi (comme lors de la rencontre aller en C1 au Portugal face au Benfica avec Mané buteur).
Ce dernier cas de figure devrait être motivé par le Ramadan qu’ont observé les deux attaquants lors du match face au Benfica. Et ce n’est pas la récente performance XXL de Mané avec les Lions devant les Pharaons qui va calmer la guerre froide entre les deux.
Le duel des deux derniers ballons d’or africains au sein de l’effectif de Liverpool est même allé jusqu’à faire émerger des rumeurs de départs de Mané et de Salah après avoir souvent écorné leurs prestations. Mais jusque-là, Klopp parvient à gérer les deux malgré les frustrations de l’un ou de l’autre.
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