Le président de la Fédération de basketball (FSBB) a tiré le bilan de la participation du DUC à la 2ème édition de la Basketball Africa League (BAL). Me Babacar Ndiaye estime qu’il faut revoir le modèle des clubs sénégalais, jeter les bases du professionnalisme, afin de concurrencer les grands clubs comme US Monastir, Zamalek, entre autres… Il a aussi évoqué l’importance d’évaluer l’impact de la BAL au niveau du basket africain avec la FIBA et les fédérations nationales.
« Disons qu’en termes de classement, le bilan n’est pas très satisfaisant. Parce que l’objectif du DUC c’était de se qualifier au Final 8. Mais, vous savez, la BAL aussi a une particularité. C’est que c’est une compétition africaine qui oppose des clubs africains mais qui est presque jouée par des joueurs étrangers, des Américains. Ce qui fait qu’aujourd’hui nous devons quand même nous poser la question de savoir qu’est-ce que cette compétition peut apporter aux pays africains sur le plan sportif.
Qu’est-ce que ça peut apporter au basket local des pays africains ? J’ai constaté que le DUC était le seul club qui avait 4 joueurs locaux parmi ses 5 majeurs. Et dans l’ensemble si vous voyez, ces joueurs-là se sont bien battus. C’est par manque d’expérience simplement que le DUC a été éliminé. Malgré cette élimination, il a battu le leader de la Conférence Sahara, le Rwanda Energy Group.
Nous avons manqué d’expérience lors du match qu’il ne fallait pas perdre contre les Mozambicains et contre Seydou Legacy Athlétique Club (SLAC). Mais, quand on voit le comportement de Bamba Diallo, Abdel Abdourahmane Diop, celui de Cheikh Faye et d’autres joueurs, on peut dire quand même que le DUC a fait une bonne participation en jouant avec des locaux contre des Américains et autres.
Maintenant, ce n’est pas une excuse, mais nous pensons effectivement que si la BAL c’est simplement faire venir des étrangers et les faire jouer pour gagner, ça n’apportera rien au basket local. Il faudrait, pour moi, un bon mélange. Je pense que si le DUC avait un ou deux éléments de niveau international, il ferait une meilleure participation. C’est d’ailleurs à ce niveau-là que le recrutement a posé problème. Mais ce n’est que partie remise car on pourra tirer des enseignements pour la prochaine fois. », nous dit Babacar Ndiaye dans Record.