Super heureux dans son métier aujourd’hui, le portier sénégalais n’a aucune rancœur envers l’OM, son ancien club.
Passé d’une période très sombre dans son début de carrière, Edouard Mendy s’épanouit aujourd’hui. Du Stade Rennais à Chelsea en passant par le Stade de Reims, le désormais trentenaire réalise d’excellentes prestations qui ne cessent d’éblouir son monde week-end après week-end. Mais peut-être, cette réussite n’aurait jamais vu le jour s’il n’avait pas décidé de quitter la réserve de l’OM en 2016.
Dans un entretien accordé à Onze Mondial, le Champion d’Afrique avec les Lions du Sénégal revient justement sur sa folle trajectoire, qui la notamment guidé à l’Olympique de Marseille avant de prendre la direction de Reims, de Rennes puis de Londres. Dans cet entretien, le natif de Montivilliers n’exclut pas la possibilité de retourner dans le Club Phocéen avant de raccrocher les crampons.
« En fait, j’étais venu pour la CFA, et dès que je suis arrivé, j’ai disputé un match amical avec la CFA et ça s’est bien passé, resitue Édouard Mendy. Du coup, ils ont dit « pourquoi pas », et je suis monté avec les pros. Ça s’est super bien passé. Dès la fin de l’entraînement, les joueurs sont venus me parler pour me dire : « Tu viens d’où ? », « Félicitations, t’es pas mal ». Et là, quand tu leur réponds que tu n’as pas de club, certains n’y croient pas, d’autres sont choqués, d’autres disent : « Mais comment c’est possible ? ». Je me rappelle que des gars comme Abdelaziz Barrada ou Lassana Diarra, passé par Le Havre et qui connait de nombreux grands de mon quartier, étaient hyper surpris. Tout comme Steve Mandanda. C’était assez surréaliste pour moi, sachant que j’étais sans club.
Et je me retrouvais à m’entraîner avec des joueurs qui jouent la Coupe d’Europe, que je regarde tous les week-ends à la télé et qui te disent : « Ce n’est pas normal que tu sois sans club, ils ont intérêt de te faire signer ici ». Et là, tu te dis : « C’est un truc de fou ce que je vis ». Sachant que j’étais un kiffeur de l’OM étant petit. J’aurais kiffé être le gardien numéro un de l’OM, mais devant moi, il y avait Steve Mandanda, Yohann Pelé et Florian Escales qui était l’espoir du club à ce poste. Même si j’avais dans mon rêve le plus fou cette pensée-là, la réalité était autre, c’était bouché, il n’y avait aucune voie pour y arriver. Est-ce que je pourrais devenir le gardien de l’OM dans quatre ou cinq ans ? (Il éclate de rires) On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, en tout cas, je me concentre sur Chelsea et j’ai encore de belles choses à faire ici, si Dieu le veut », termine le gardien de but sénégalais.
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