Les yeux des Sénégalais sont désormais rivés sur le nouveau bijou sportif qui sera prêt au mois de février prochain. Une infrastructure sportive de 50.000 places avec deux terrains d’annexes, qui respecte le Green Goal de la FIFA qui est un programme d’économie d’énergie qui vise à protéger l’environnement.
Le Stade du Sénégal se trouve à Diamniadio (30 Km de Dakar) après le Dakar Arena qui a accueilli l’AfroBasket Féminin 2019. Bati sur une superficie de 13,5 hectares, il sera prêt le 22 février prochain assure la SOGIP.
« La structure de ce stade est unique en son genre. On est sur un site d’argile gonflant , vous avez tous entendu les difficultés. Ce stade est bâti sur 1700 pieux. C’est donc une fondation profonde qui font 12m de profondeur et 80 en largeur. La dalle sur laquelle on est actuellement est profonde. Tout le stade repose sur des pieds. Et donc en termes de cout, il faut toujours relativiser sur ce qui a été fait. C’est un stade qui va être livré en février. On a démarré le 2 novembre, on compte maintenant 12 mois de travaux. Et dans trois mois, on livre. Nous sommes à 82% d’exécution aujourd’hui »
Le projet Stade du Sénégal a été conçu et configuré, conforme à la réglementation de la FIFA. Un espace de 400 m2 a été utilisé pour ériger une station d’épuration des eaux usées qui permet d’arroser le gazon.
« Qui parle de Green Goal, parle de gestion des eaux. Au minimum, 114 m3 d’eau par jour. Afin d’éviter que toute cette eau proviennent du Lac de Guiers, on a réfléchit à des solutions de rechanges qui consiste à mettre une station d’épuration sur les 400 m2 dans la façade Sud-ouest du projet. On va récupérer toutes les eaux usées et pluviales du stade, les traiter, les stocker et au besoin les réutiliser » explique le chef de service des travaux.
En plus de l’eau, un point d’honneur est mis aussi sur l’électricité. « La centrale solaire et la station d’épuration découlent du critère Green Goal de la réglementation FIFA. Elle exige en termes de construction stades, de veiller sur les aspects environnementaux. On aura donc une centrale solaire d’une puissance de 2 Mégawat qui même s’il ne couvre pas les besoins du stade en jour d’évènement (les besoins du stade font 5 Mégawat) mais via un système de compensation entre la SENELEC et cette centrale, il sera question de réguler de manière à ce que les besoins énergétiques du projet ne soient pas très importantes. »
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