Arona Sow est un jeune footballeur anglo-sénégalais né en Ecosse. Âgé de seulement 16 ans, le jeune ailier prodigieux a déjà connu trois continents grâce à son talent. Ancien pensionnaire du Racing Club de Lens, de Dakar Sacré-Cœur, entre autres centres de formation, celui qui s’identifie à Ismaïla Sarr est aujourd’hui dans les rangs du TFA Dubaï (The Football Academy of Dubaï).
Dans un entretien que le jeune Arona Sow a accordé à la rédaction de Wiwsport, il est revenu sur ses débuts et son parcours de jeune footballeur. Ayant eu un court passage chez les U17 au temps de Malick DAF, Arona travaille pour récupérer de sa grave blessure qui l’a éloigné des prés ces derniers mois afin de revenir en sélection. Voici le fil de l’entretien !
Quelle est l’actualité de votre jeune carrière Arona SOW ?
Actuellement je suis à The Football Academy (TFA Dubaï) de Dubaï. Mais j’ai débuté mon parcours de footballeur en Angleterre à un club de D2 anglaise. Après je suis revenu au Sénégal où j’ai intégré Dakar Sacré-Cœur et j’y ai passé trois ans. Puis je suis parti à l’Athletic Espoir, un club de mon quartier et après il y a eu mon passage au Talas Académie, un club de régional à Rufisque. Après je suis parti au RC Lens London où j’ai fait 6 mois et c’est par la suite que j’ai été détecté par le Racing Club de Lens de France.
Vous êtes anglo-sénégalais né en Angleterre, pourquoi le choix du Sénégal ?
Je me sens sénégalais et j’ai grandi au Sénégal. J’ai quitté l’Angleterre très tôt à l’âge de quatre ans ou cinq et je sus venu au Sénégal. C’est ici que j’ai connu le football, c’est ici que j’ai eu mes premières émotions dans le football à travers la CAN alors que je n’avais encore jamais regardé l’Euro. Et ce sont aussi des émotions que je veux partager avec ma génération, ces sentiments forts.
Étant jeune, comment se passe votre vie hors du Sénégal ?
Ma vie hors du Sénégal se passe très bien. C’est comme si je vivais ici au Sénégal. La différence c’est peut-être le fait qu’il n’y a pas la famille là-bas. Mais cela se passe bien quand même.
Comment vous faites pour gérer la distance avec votre famille ?
La vie de famille ça va ! Je suis loin de ma mère qui vit ici au Sénégal mais on se parle toujours. Elle est toujours là à me soutenir. Ce n’est pas facile mais j’ai pris l’habitude et ça se passe bien.
Quel est votre niveau d’études présentement ?
Je suis en classe de seconde au lycée. Je continue mes études en parallèle avec le football. Je fais des études générales comme l’enseignement classique qui se fait au Sénégal.
Racontez-nous une semaine type entre l’école et le football ?
De la plus normale des manières. Et vu que j’étais à Lens qui est un centre de formation, tout était bien organisé. Mais mes semaines se passent très bien. Il y a le planning des entrainements, Il y a les heures de cours et les heures de pause. Après il y a aussi les renforcements mais on gère tout sans souci.
Vous êtes en vacances, quel est votre planning pour la présaison ?
Pour la présaison, je vais partir rejoindre mon académie à Dubaï, pour travailler et récupérer de ma blessure. Et je vais bien me préparer pour la saison prochaine et j’espère que ça va bien se passer.
A quel joueur sénégalais vous-identifierez-vous ?
Je dirai Ismaïla Sarr. Lui parce que nous jouons au même poste donc je préfère Ismaïla Sarr.
Quel est votre idole dans le football ?
Kylian Mbappé !
Dans quel club aimeriez-vous jouer à l’avenir ?
Le PSG ! Je n’ai pas trop de préférence par rapport aux clubs mais je dirais le Paris Saint-Germain. J’aime la Premier League, mais j’aimerais bien jouer un jour au PSG.
Quelle est votre situation avec l’équipe nationale du Sénégal ?
Pour le moment il n’y a pas de contact. Parce que depuis ma blessure, toute ma carrière était à l’arrêt. Avec le coach Malick DAF, on avait eu à discuter et juste avant ma blessure, j’ai même eu une pré-sélection avec les U17 qui s’était bien passée d’ailleurs. Mais avec le nouveau coach, on n’a jamais eu de contact. Mais je remets tout à bientôt et j’espère revenir très vite et plus fort dans la sélection U17.
Quel regard portez-vous sur les joueurs de votre âge formés au Sénégal ?
Je les vois comme les jeunes formés ailleurs à travers le monde. Par exemple moi je me considère comme un produit de la formation sénégalaise puisque j’ai connu plus de clubs sénégalais que partout ailleurs. J’en ai des amis qui sont très talentueux et je les vois tout simplement comme je vois les autres jeunes que j’ai eu à côtoyer ailleurs. Ils ont un très bon niveau.
Avez-vous un dernier message que vous souhaitez faire passer ?
Je vais commencer par remercier ma mère qui m’aide dans tout alors que ce n’est pas évident d’avoir un enfant football qui doit allier football et études. Je remercie aussi mon oncle qui m’accompagne et qui est mon manager. Toute la famille et c’est la raison pour laquelle je veux donner le meilleur de moi. Je remercie le papa à Pape Matar Sarr, coach Sidath Sarr. Une pensée pour mon papa qui ne m’a pas beaucoup vu jouer au foot parce qu’il nous a quitté très tôt. Big up à tout le monde !
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